Quel matériaux choisir pour construire une véranda au sein d’une surface habitable ?

Mis à jour le 27 février 2023

Le choix du matériaux pour la construction d’une véranda fait partie des interrogations que se posent nombreuses personnes. Tout d’abord pour des raisons de coût puis ensuite pour des raisons d’harmonisation au sein de l’habitat. Oui, la véranda deviendra le trait-d’union entre l’intérieur et l’extérieur de votre logement.

Ainsi, quel matériaux pour une véranda de 20 m² ou de 40 m² ? Tout va dépendre de vos aspirations personnelles conjuguées au budget que vous serez prêt à allouer pour ce projet. Voici un petit tour d’horizon des divers matériaux adaptables à un véranda.

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L’acier, une référence à la tradition de la véranda

Utilisé au fil des siècles dans la construction de jardins d’hiver est sans conteste le matériau les plus utilisés et prisés avant d’être légèrement abandonné. L’acier fait un retour en force malgré son coût relativement élevé.

Doté d’une étonnante souplesse de mise en oeuvre et d’utilisation, il se prête facilement à toutes les formes et toutes les fantaisies ornementales avec comme seule limite votre imagination. Avec des sections fines et une résistance thermique supérieure à celle de l’aluminium, il offre une plus faible surface de transmission aussi bien du chaud que du froid.

Les récents progrès technologiques en matière de finition prolongent considérablement la durée de vie d’une véranda en acier. Très résistante, la finition en peinture époxy est assez brillante et ne se repeint pas. La peinture polyuréthane, non moins résistante, offre un aspect beaucoup plus satiné.

Celle-ci permet un changement de couleur ultérieur ou une éventuelle retouche en cas de choc intense.

Le bois, naturel et chaleureux

Reconnu pour ses qualités calorifiques, le bois s’adapte à tous les styles, créations contemporaines aux lignes épurées ou réalisations plus traditionnelles. Du choix de l’essence dépendent la longévité et la facilité d’entretien de la véranda.

Il est recommandé d’utiliser une essence de bois résistante et imputrescible de bon niveau. Originaire de la côté pacifique du Canada, le red cedar est léger et offre un très faible coefficient de dilatation, deux atouts déterminants pour une construction exposée à des chocs thermiques importants.

Le pin Douglas, un résineux cultivé en France, offre aussi des qualités de résistance mécanique fort appréciables.

Les essences exotiques comme le teck, l’iroko ou le movingui sont stables, imputrescibles et résistantes. Plus économique encore, les bois traités par autoclave se prêtent aussi à la réalisation d’une véranda.

Aujourd’hui comme hier, poteaux et poutres s’assemblent dans les règles de l’art, par tenons et mortaises. Compromis entre les inconvénients de l’un et les avantages des autres, certaines réalisations intègrent des menuiseries en aluminium ou en acier à une ossature bois.

L’aluminium, pratique et moderne

Léger et résistant, l’aluminium remporte tous les suffrages. Les profilés à « rupture de pont thermique » intègrent des matériaux isolants, empêchant le froid de pénétrer et la chaleur de s’échapper. Il offre, en outre, une grande liberté de formes et de couleurs. En version colorée, les profilés thermolaqués résistent aisément aux chocs et aux rayures.

Le verre pour la transparence

Recouverte de verre, la véranda s’ouvre sur un ciel et sur la nature du jardin, laisse entrer la lumière à flots et repousse l’horizon. Cependant, le verre doit aussi garantir la sécurité des personnes et des biens. Il existe trois types de verres qui répondent à ces critères : le verre armé, le verre trempé et le verre feuilleté.

Parmi les plus anciens, le verre armé est un verre coulé qui referme un treillis métallique à mailles carrées qui retient les débris en cas de casse. Ce type de verre ne permet pas le double vitrage et ne s’utilise guère plus que pour des toitures de vérandas non chauffées. Le verre trempé est un verre ayant subi un traitement thermique qui augmente sa résistance. Appelé aussi verre Sécurit, il se fragmente en d’innombrables petits morceaux non coupants , évitant ainsi tout risque de blessure.

Le verre feuilleté remporte tous les suffrages, car il garantit à la fois la sécurité des occupants et les risques d’effraction. Il se compose de deux glaces et d’un ou plusieurs films spéciaux intercalés (PVB). En cas de bris accidentel ou de tentative d’effraction, les morceaux restent en place. La spécificité d’un verre feuilleté se traduit en XX. Y, les X indiquant l’épaisseur du verre et le Y la quantité de films PVB. Dans le cas d’un double vitrage, le verre feuilleté se trouve obligatoirement sur la face intérieure en toiture, et sur la face extérieure en façade.

Tous les verres spécifiques peuvent entrer dans la composition d’un verre feuilleté : verre à isolation thermique renforcée pour renvoyer la chaleur vers l’intérieur, supprimer l’effet de vitre froide et limiter la condensation ; verre autonettoyant, dont le revêtement spécial décompose les salissures; vitrage à contrôle solaire, qui rejette environ 60% du rayonnement solaire et évite la surchauffe estivale.

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